« The Anatomy of Beauty® »
L’alliance des arts décoratifs et de la technique horlogère de Vacheron Constantin du XIXe siècle à nos jours.
Sans une parfaite maîtrise technique, l’horlogerie ne remplirait pas sa fonction première, mais sans la créativité de l’artisan d’art, elle n’aurait probablement jamais quitté le registre des sciences mécaniques. C’est cette rencontre entre les arts décoratifs et les savoirs horlogers qui a fait de la mesure du temps un domaine de compétences propre à Vacheron Constantin. Dès ses origines, la Manufacture s’est distinguée avec des garde-temps où le sens du « Beau » n’a d’égal que le parfait agencement technique. Cette exposition « The Anatomy of Beauty®» retrace ces liens indissociables qui ont de tous temps distingué l’horlogerie Vacheron Constantin.
Le serpent, repris de l’Egypte antique, est emblématique de cette période Romantique du 19e siècle.
Montre de poche en or jaune, gravée, émaillée et sertie, datant de 1926, de style orientaliste, en vogue au début du 19ème siècle.
L’Europe du 19ème siècle est pour l’horlogerie une époque foisonnante. Les chronomètres de marine des maîtres horloger « adoubés » par les différentes cours royales sont devenus des instruments indispensables à la conquête des mers. Les mécanismes à complications astronomiques sont descendus des beffrois pour se loger dans des boites de montre suffisamment petites pour trouver place dans la poche d’un gilet. De telles avancées techniques ne sauraient toutefois se comprendre sans le public à même de les apprécier, et surtout de vouloir en posséder les réalisations les plus abouties.
L’affichage de l’heure connait un « twist » voulant que la technique horlogère apparaisse sous des atours aussi séduisants que son habillage.
Montre de poche extra-plate en or gris et cristal de roche, mouvement squelette en or rouge, d’inspiration Art Déco, datant de 1927.
Avec les progrès de l’industrie apparaît une nouvelle bourgeoisie pour qui la maîtrise du temps est une exigence. Entre alors chez Vacheron Constantin un nouveau type de clientèle, masculine et féminine, caractérisée par un fervent désir pour de nouveaux décors, pour un porter de montre différent, voire pour des mécanismes originaux.
Ce type de pièces coïncide avec l’envie d’un port de montre distinct et s’associe volontiers aux tenues de soirée de l’époque.
Montre-broche laquée et sertie datant de 1924.
Cette affirmation de nouveaux goûts se distingue par un désir de rupture. Jusque-là, les objets de grande facture répondaient à un luxe discret, strict et consensuel voulu par l’aristocratie de l’époque. Une forme d’émancipation se manifeste via l’apparition d’un certain éclectisme. Le conventionnel se voit ainsi bousculé par de nouvelles sources d’inspiration qui font revivre les formes du passé. Cette nouvelle esthétique vient matérialiser des rêves d’exotisme et la nostalgie pour des époques comme la Renaissance ou l’Antiquité. Pour Vacheron Constantin, c’est l’occasion d’affirmer aussi bien son savoir-faire technique que tout le soin porté à l’habillage.
L’ornementation se fait d’inspiration Art Déco : déesse ailée sur son char d’apparat, entourée d’une frise de style grec sur un fond de couleur coquille d’œuf.
Montre de poche octogonale en or jaune, boîtier émaillé et cadran argenté datant de 1921.
L’avènement du 20ème siècle correspond en horlogerie à un bouleversement d’importance. La montre-bracelet va progressivement supplanter les modèles de poche pour se démocratiser comme un instrument indispensable à la vie quotidienne. En devenant visible aux yeux de tous, voire clairement ostentatoire, la montre se pare d’une nouvelle charge émotionnelle en tant que champs d’expression créative.
La montre-bracelet est une source d’une intense créativité : les boîtiers initialement ronds évoluent vers une variété de formes souvent audacieuses.
Montre dame « manchette » deux ors avec cadran argenté datant de 1945.
Déjà renommé pour la qualité irréprochable de ses calibres, Vacheron Constantin ne va dès lors cesser d’innover dans l’architecture de ses montres de forme comme dans leur embellissement. Les métiers d’art sont à l’honneur avec les techniques de guillochage, de l’émaillage, de la peinture miniature, du sertissage, de la laque, du squelettage… Ces savoir-faire, tout comme la maîtrise technique la plus aboutie en matière d’horlogerie mécanique, constituent l’essence même de la Maison.
Cette montre rend hommage au mathématicien et géographe flamand Mercator (1512-1594).
Montre-bracelet « Mercator » bi-rétrograde en platine, avec cadran en émail grand feu et aiguilles en forme de compas datant de 2001.
Le soin du détail est une seconde nature chez Vacheron Constantin. Une extraordinaire minutie qui s’exprime aussi bien dans les choix et parti-pris esthétiques des designers que dans le méticuleux travail de finition des artisans. Tous les composants d’une montre Vacheron Constantin bénéficient de cette attention particulière. L’œil attentif appréciera le geste des artisans. Chez Vacheron Constantin, le souci du détail dessine une anatomie de la beauté sur laquelle rien n’est laissé au hasard.
Ce garde-temps rend hommage à l’art japonais du « maki-e ». Le mouvement squelette est visible de part et d’autre de cette montre double face à deux cadrans laqués.
Montre-bracelet « Métiers d’Art – La Symbolique des laques » en or rose datant de 2010.
Le sens du « Beau » de Vacheron Constantin est mis en lumière au travers de cette exposition dédiée à l’alliance des arts décoratifs et de la technique horlogère. Ces pièces issues du patrimoine de la Maison réunissent plus de 200 ans de créations, de vision artistique du temps et d’excellence technique. Une histoire qui a vu sans cesse Vacheron Constantin perpétuer et recréer sa vision artistique depuis sa création en 1755.
Montre « Saltarello » coussin en or jaune et cadran argenté soleil datant de 1998.
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